Connaissez-vous le monde Pokémon, cet univers magique gorgé de mystères et de lieux fantastiques ? Ces endroits caractérisés par des créatures qui leurs sont propres, et ces dresseurs avides de reconnaissance qui foulent ces terres ? Depuis maintenant plusieurs siècles, ce monde n’avait pas bougé. Divisé en quatre continents bien distincts, et même plus, on connaissait alors une multitude d’endroits, plusieurs dizaines d’arènes, des défis tous différents. De chacune de ces régions partaient des personnes ambitieuses, certaines de pouvoir arriver au sommet. On aurait pu croire que cela ne changerait jamais. Et pourtant…

Un violent orage retentissait au-dessus du ciel grisâtre de la ville si connue de Doublonville. Les rues étaient désertes, pas un Pokémon ne se baladait, et seul le bruit assourdissant de l’éclair brouillait le troublant silence. Cependant, on pouvait voir des lumières s’échapper des fenêtres barricadées. De la fumée s’échapper des quelques cheminées. Nous étions dans la région de Johto, l’une des plus renommées, des plus connues du monde Pokémon. Depuis quelques mois, des faits étranges s’abattaient sur l’ensemble des villes, routes et autres chenaux. Les mers s’agitaient, les Pokémon s’affolaient et désertaient petit à petit leurs lieux de vie, le ciel était troublé par un climat hasardeux. En réalité, ces choses ne survenaient pas qu’à Johto. Toutes les régions confondues étaient confrontées à ces phénomènes plus que troublants.
Les scientifiques, alertés par cette menace qui s’était subitement abattue sur les différents continents, s’étaient terrés dans leurs laboratoires, à la recherche de la cause mystérieuse qui entraînait entre autre les agissements étranges des Pokémon. Petit à petit, tout semblait devenir chaotique : les vents se déchaînaient, les marées montaient, les Pokémon agissaient de manière apeurée voir agressive, tout le monde sentait la menace arriver.

Peu de temps après, durant un mois d’hiver, le sol se mit à dangereusement trembler, comme il ne l’avait jamais fait. Partout, la population s’affolait. Le ciel était zébré, un orage sans pluie s’abattait de partout. Les bâtiments s’écroulent sur le sol, comme s’ils n’étaient pas plus résistants que des châteaux de cartes. La mer empiète sur la terre et engloutit des pans entiers de terre. Le sol se fendille prêt des côtes. Mais en réalité… Tout ceci n’était que le début. En quelques heures, tout le monde que l’on connaissait se brisa. Les océans déplacèrent la terre qui avait mis des milliards d’années à se former. De partout, la terreur émanait. Tout, absolument tout ce qui n’avait pas été englouti par l’eau se déplaça dans la mer à une vitesse improbable. Pour que finalement, tout ne forme plus qu’un seul et unique continent. Un nouveau continent dévasté par la peur et les pleurs…