Ann-Elizabeth Williams
« Les Pros du Pinceau !! »
♦ Age du Joueur : 32 ♦ Messages : 61 ♦ Inscrit le : 18/09/2010 ♦ Exp : 4997 | Sujet: Ann-Elie <3 ~ STAFF ~ Sam 18 Sep - 19:17 | |
| PS: Je suis la graphiste ^^ Ann-Elizabeth WilliamsSorcière
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Morceaux de Vie
♦ Prénom(s) ou surnoms: Ann-Elizabeth / Fleur de Lys ♦ Âge: 19 ans ♦ Civilité: Célibataire ♦ Statut Social: Sang pur ♦ Famille: Il ne lui reste que sa grand-mère ♦ Pouvoir : Les rêves ♦ Travail: Récolte les rêves, aide sa grand-mère guérisseuse dans sa boutique de potions magiques. ♦ Traits Physiques: - Spoiler:
Visage ; Ann-Elie possède un visage enfantin et c’est peut dire, elle ne fait pas du tout ses 19 ans. Il n’est pas rare que certaine personne la confonde avec sa sœur cadette, qui fait au moins cinq ans plus jeune. D’une manière, c’est un joli atout. Fleur de Lys restera jeune pour toujours et ce, même à Wonderland. Elle ne semble pas, du premier abord, être très colorée, car effectivement, son visage est pâle et ses pommettes teintées de rose ressortent avec un tel éclat que la pâleur de son visage semble plus prononcée. Son nez est fin, presque inexistant qui s’harmonise à la perfection avec le teint de ses joues. Et ses lèvres dans tout ça ? Oui c’est si jolies lèvres, lisses et humides. Quand elle les ouvre, Ann-Elie laisse entrevoir une belle dentition, mais trop souvent timide, elle les pince, les mordillent ou les laisse tout simplement fermées. Par contre, cette délicate petite fleur possède une chevelure magnifique. Tantôt rose, tantôt beige. Serait-ce l’éclat du soleil qui en serait la cause ? Personne ne pourrait réellement le dire, car trop souvent elle attache ses longs cheveux et parfois, elle les laisse voler au vent pour qu’ils s’imprègnent de l’odeur des fleurs. C’est un doux parfum, légèrement sucré et piquant à la fois. Des cheveux fins, des cheveux épais ou peut-être les deux ? Qui sait, plus personne n’a pu les toucher depuis son tendre et ignoble mari. Enfin, n’oublions pas ses yeux. Ils sont grands, présents et vivants ! Souvent, elle les souligne en noircissant la racine de ses cils. La seule chose qui semble encore refléter un semblant d’émotion, ce sont eux. Ils vocifèrent des expressions, des sensations, des sentiments et des paroles muettes dans un éclat rosé avec une touche de vert. Elle aime bien faire battre ses cils, subtilement, pour les mettre davantage en valeur. Fleur de Lys, vu d’ensemble, s’avère être une très jolie femme aux détails dissimuler derrière tant de rancœur et de tristesse. Son expression faciale, trop souvent découragée, perdu dans des pensées terriblement éloignées du pays des merveilles et abusivement livide d’émotions lui donne un air dépravé et parfois insensible.
Corps ; Fleur de Lys à un corps svelte et bien proportionné. Elle n’est ni trop grosse, ni trop mince et ses formes sont délicatement bien dessinées. Rien à voir avec la forme en poire ou en pomme, non pas du tout, Fleur de Lys est plutôt en vagues harmonieuses. Ses hanches sont attirantes ainsi que ses longues jambes droites et fragiles. Elle est souple et gracieuse dans ses mouvements, ce qui la rend plus attirante. Cela lui donne peut-être un faux sentiment de confiance et d’assurance. Ann-Elie n’aime pas que les regards se portent sur elle, mais parfois elle ne peut malheureusement pas l’évité ni même le nié. Son ventre est plat et son nombril est creux, comme un profond précipice. Fleur de Lys n’arbore aucun piercing ni même de tatouage. Il n’est cependant pas rare de pouvoir apercevoir des mots ou des chiffres écrits sur les paumes de ses mains. Ses mains sont effilées, on dit souvent qu’elle possède les pousses verts, que ses mains sont magiques et spéciales. C’est peut-être vrai, mais à son avis, si on sait apprécier véritablement les fleurs, elles le sauront et elles pousseront avec grâce et beauté. Ann-Elie à quelque grain de beauté sur la joue gauche, un petit détail qui la rend unique et non-artificielle. Cette petite fleur est pourtant, malgré sa ravissante beauté, très pudique envers les autres ainsi qu’envers elle-même. Timide dans l’âme, elle ne deviendra jamais une danseuse déraisonnable et ambigüe.
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[list] Fragments d'Esprit ♦ Psychologie: - Spoiler:
Douce ; comme une véritable enfant inoffensive. Une douceur digne des plus jolies fleurs du jardin et aussi sucrée que la brise du matin, humide. Fleur de Lys à toujours détester les réflexions à la hâte et les surmenages pour un rien. Elle prend un certain plaisir à effectuer chacune de ses tâches dans un mutisme incroyable tout en arborant un sourire tranquille et paisible. C’est justement cette douceur sincère qui l’a rendue attachante auprès de ses collègues et de ses élèves. Dans son ancienne vie, sa réalité bâclée, Fleur de Lys était surement la plus gentille et la plus douce de tous les enseignants du collège, qualité remarquablement apprécier et souvent envié par autrui.
Aimante ; comme si chaque seconde était un bien précieux et fragile. Un amour hors du commun qui ne laisse jamais personne indifférent. Cette jeune femme respire la bonté et cela ce remarque, mais Fleur de Lys, trop souvent effacée, garde un cœur de cendre. Elle aime encore sans se soucier des lendemains et c’est probablement cette faiblesse qui l’a conduite ici. Pauvre chérie, chagrin d’amour et promesses déchirées. Elle exhibait un amour si fort, si brûlant qu’elle à bien faillit ce consumer l’âme en entier.
Secrète et gracieuse ; comme les grands oiseaux du Nord. Gracieux sont leurs immenses battements d’ailes lorsqu’ils quittent enfin le territoire hivernal pour se diriger vers la saison chaude. Fleur de Lys les enviaient, enfant, elle voulait partir avec eux pour oublier que la neige tombait sur son manteau, frigorifiée. Mais elle aimait cette sensation de vide qui régnait dans la ville lorsque l’hiver arrivait. Cette impression d’immensité quand les rues étaient désertes. Fleur de Lys affectionnait ses nuits où, non consciente du danger qui la guettait, marchait secrètement dans les jardins givrés. La jeune femme s’adonnait souvent à des activités secrètes et clandestines lors de son adolescence. Aujourd’hui, il reste encore une parcelle d’elle-même qui la supplie de recommencer, comme avant.
Sensible ; comme une fleur au vent matinal. Une sensibilité touchante et frémissante. Celle qui vous désarme totalement quand quel que chose ne va pas. Très souvent considéré comme une qualité, pour Fleur de Lys, c’est très certainement le contraire. Sa sensibilité est si accrue, qu’elle pourrait pleurer pour un rien. Il faut cependant ne pas confondre sensibilité avec susceptibilité. Hé non, cette jeune femme peut facilement tolérer les sarcasmes et les blagues de mauvais goût, mais si on entre dans les mots qui fouettent, qui frappent et qui surprennent, c’est une toute autre chose…
Cet amoncellement de qualités plutôt appréciables chez une personne reste malheureusement perdues, enfouies par une discrétion lessivée. Un véritable effacement de soi. Fleur de Lys, que son passé a beaucoup marqué, semble néanmoins avoir gardé confiance envers autrui, quand d’autres auraient sombré dans un mutisme irréversible. Mais il est évident que cette histoire d’amour à sens unique a laissé des séquelles dans le cœur et dans l’esprit de la jeune femme. Il semble qu’elle ne pourra plus jamais s’abandonner à quelqu’un comme elle l’eut fait par le passé.
♦ Passé: - Spoiler:
Chapitre un La petite, souvent ballottée à droite et à gauche, passait à peu près entre les bras de tout le monde. Oncles, tantes, voisins et collègues l'observaient, le regard bienveillant. Ann-Elie ne décevait pas ses parents. Enfant aux manières presque princières. Petite, déjà, elle était étonnamment généreuse. Que ce soit avec la pauvre folle du coin, trop vieille et à la maladresse désespérante ou avec le vieux M. Johnson, lunatique et Alzheimer. Aussi généreuse que belle et attachante. Car la petite Anne-Élizabeth était tendre. De l'amour à donner, elle en avait. Mais… à qui? Ses parents, si fiers d'elle, étaient là, mais la monotonie des jours pluvieux venaient parfois les envahirent. C’était une routine qui devenait pratiquement une corvée. Les autres ne la voyaient que comme une jolie petite fille, qui ferait sans doute la fierté de ses parents. Peu à peu, l'amour refoulé se transforma en frustration. Qui, à son tour, distilla la haine. La colère, ainsi qu'un ennui profond à l'égard du monde entier. La petite devenait un peu misanthrope. Rien n'avait véritablement d'importance à ses yeux. Elle s'ennuyait. Elle s'ennuyait ferme et ce, depuis des années. Elle avait connu la déception. Ann-Elie. Et ne comptait plus vraiment faire confiance à qui que ce soit.
Petite enfant fragile, malgré elle. Pauvre âme perdue, trop jeune, trop tout. Qui ne lève que rarement le regard sur ses interlocuteurs. Le jour où elle décida de ne plus être la princesse censée faire la fierté de ses parents, elle savait qu'elle les perdrait. Et ce fut le cas. Mais Anne-Elizabeth n'en avait cure. Plus maintenant. Elle avait appris qu'elle ne pourrait compter que sur elle-même. Ce qu'elle avait bien l'intention de faire. Au diable les rêves et espoirs de ses parents. Au diable cette routine incessante et puérile. Elle ne souriait plus. Refusant de leur ressembler. Refusant de feindre un bonheur qui n'était pas le sien. Elle avait abandonné les jeux propres à son âge. Perdu le gout à la vie, selon certains. Ayant retrouvé le bon sens, selon elle. Mieux vaut être seule que mal accompagnée, n'est-ce pas? Et Alice grandissait malgré tout. Ses rêves de grandeur grandissant avec elle. Des rêves de liberté et d’amour. D’amour inconditionnel et de liberté volatile.
Ann-Elie était loin d’être une adolescente à problème, bien au contraire. Elle était amicale, douce et joyeuse. La petite était loin de ce douté qu’elle faisait un tel effet à tout le monde, car il lui arrivait de recevoir des invitations quelconques pour des quelconques fêtes, mais il était rarissime qu’elle accepte. Ann-Elizabeth s’était voulue sans bornes, elle était informe comme l’infini. C’était peut-être cela qui était admirable chez elle, cette si grande force de caractère. Elle acceptait si bien la solitude que s’en était presque triste. Cette petite irait loin, ça, c’était certain. Sauf si elle tombait amoureuse, avouait sa grand-mère. Cette vieille femme qui paraissait faire le double de son âge, mais qui malgré tout gardait un sourire maternel sur les lèvres. Elle avait un air doux avec ses cheveux sel et poivre et semblait toute petite avec son dos trapue de vieille dame.
- L’amour fait mal, certes, mais quand il est là, on y peut rien, Ann-Elie. Disait la vieille femme d’un air enrubannée de nuages. - C'est peut-être ça qu'il faut leur dire, à ceux qui n'y croient plus… Chapitre deux C’était pendant une chaude nuit d’octobre. Habituellement, il faisait froid et les feuilles d’automnes étaient mouillées, mais cette fois-ci c’était différent. Peut-être était-ce seulement une vulgaire impression, imbiber de sentiments et de fébrilité, mais la nuit était électrique, grisante et essoufflante. On aurait dit que la peur se mélangeait avec l’assurance, que la timidité se mélangeait avec l’extravagance. Une véritable contradiction. Une contradiction involontaire ça c’était certain. Un baiser à vol d’oiseau, une caresse de papillon et des sourires immaculés de joies complexées. L’espoir d’un premier amour…
Ann-Elizabeth aimait bien Antoine. Il était grand, mince et arborait une chevelure sombre qui s’harmonisait parfaitement avec ses yeux tantôt gris, tantôt verts. Elle aimait sa façon de lui dire bonjour le matin, ou de lui prendre la main quand ils marchaient tard, le soir dans les rues enneigées. Il était toujours là pour elle, prêt à tout pour l’aider, pour l’aimer peut-être, mais Fleur de Lys n’arrivait pas à comprendre l’amour. Un sentiment triste et heureux à la fois. Pourtant, quand il la serrait dans ses bras, elle souhaitait si fort que ce moment ne s’arrête jamais, comme si elle n’arrivait pas à le laisser partir. Mais la vie était ainsi faite. Les gens viennent, les gens partent. On n’y peut rien. C’est ainsi…
Pendant la nuit d’octobre, Antoine c’était habillé avec la chemise à carreaux qu’il lui allait si bien. Ann-Elie le trouvait beau dedans et tout ce qu’elle voulait c’était de la lui arracher pour l’emporter avec elle, pour avoir un semblant d’Antoine avec elle-même s’il serrait loin dans deux jours. L’ambiance était triste et heureuse à la fois. Antoine savait que Fleur de Lys l’aimait, mais il savait aussi que c’était trop pour elle. Trop de souffrance inutile les retenaient ensemble et partir au loin était peut-être la seule solution pour garder un souvenir heureux d’eux.
- Chut. Clame-toi. Je ne te reproche rien. Disait Antoine. - Non, tu fais pire... Avait-dit Ann-Elie, la voix timorée. - Nous avions l'air si heureux... - Oui. Eh bien justement. Restons-en là. N'abîmons pas tout. - Tu crois que c'est comme tes mines de crayons ? Tu crois que ça s'use quand on s'en sert ? Lui reprochait Antoine, sans vraiment être méchant. - De quoi ? - Les sentiments Elie, les sentiments. Chagrin d’amour. Cette sensation qui lui torturait le cœur depuis qu’Antoine était parti loin, très loin. Ann-Elie n’était plus supportable et sa pauvre mère, malade, l’avait envoyé habité chez sa grand-mère pendant un certain temps. La pauvre, si seulement elle avait su avant que sa mère allait mourir peu de temps après, elle serait restée avec elle tous les jours, à son chevet. La grand-mère de Fleur de Lys tenait une petite boutique avec d’étranges fioles colorées. Elle lui répétait sans cesse que tout ceci lui appartiendrait un jour et qu’elle comprendrait enfin pourquoi sa chevelure et ses yeux changeaient si souvent de couleurs aux soleils. Tantôt rose, tantôt beige pour ses cheveux et tantôt vert, tantôt rose pour ses yeux. Le temps passait sans même avoir de réponse à toutes ses questions, mais un jour, ou la mort avait finalement frappé, la vieille femme décida que c’était le moment. - Tu sais ma chérie, tu pourras toujours communiquer avec ta mère, ou que tu sois. Disais la vieille dame. - Qu’est-ce que tu racontes ? Arrête, c’est inutile, elle est morte. - Longtemps fût ta désillusion, mais aujourd’hui il est temps que je te le montre. Elle avait marqué une courte pause ; tu peux lire les rêves Ann-Elie. Tu à ce don en toi depuis toujours. Tu es une sorcière… Les cheveux d’Ann-Elie étaient roses à présent et ses yeux étaient devenus verts. Elle se fixa dans la glace et comprit que lorsqu’elle utiliserait son pouvoir, elle changerait légèrement d’apparence. Avant elle n’avait pas encore compris ce qu’étaient ses visions étranges pendant sommeil, mais maintenant elle le savait. Tout était clair.
Dernière édition par Ann-Elizabeth Williams le Sam 18 Sep - 20:01, édité 3 fois |
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Yoru
« Pervers, ivrogne et torturé ! »
♦ Age du Joueur : 26 ♦ Messages : 704 ♦ Inscrit le : 30/07/2010 ♦ Exp : 5234 | Sujet: Re: Ann-Elie <3 ~ STAFF ~ Dim 19 Sep - 18:54 | |
| Ben tiens c'est bizarre que t'aies pas été validée oô Je suis désolée, j'ai été absente tout le week-end >< BIENVENUUUUUUUUE ~ J'aime beaucoup ta fiche °° Je te valide et je te donne tous les accès et ton raang ~ Oublie pas d'aller recenser ton avatar ^^ + 30 pièces d'Or pour la validation x3 |
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